Manque de lisibilité des parcours de formation – malgré le passage au dispositif d’équivalence européenne LMD au début des années 2000 – lourdeur des charges, concurrence des enseignements privés et universitaires, difficultés à l’insertion professionnelle, faible diversité des profils… Si des évolutions ont vu le jour ces dix dernières années, « des défis lourds » restent à relever, pointe la Cour. À travers dix recommandations, elle préconise une refonte de l’enseignement dans les 10 écoles nationales supérieures d’art et les 34 écoles territoriales, cartographie visant 11 000 étudiants par an. L’enjeu majeur : « le besoin urgent d’une stratégie d’ensemble » afin que l’enseignement des arts en France retrouve son rayonnement à l’international.
Taux d'attractivité en berne ?
Le pourcentage d’étudiants étrangers, en moyenne 12,5 % par école, s’avère insuffisant, malgré la visibilité de 600…