Pour PhotoBrussels, les affres actuelles – confinements, reports de programmation, etc. – sont particulièrement délicates. Il s’agit en effet d’un jeune festival – à peine 5 ans – qui a réussi à s’ancrer dans une des rares capitales européennes à ne pas avoir de manifestation de ce type. Une année blanche après de bons débuts aurait pu oblitérer l’avenir. Heureusement, la Belgique a eu l’intelligence de maintenir ouverts jusqu’à présent ses lieux culturels et PhotoBrussels bénéficie d’une base de qualité : le Hangar. Situé sur la place du Châtelain à Ixelles, nouvel épicentre des galeries d’art contemporain – Templon, Obadia, La Patinoire Royale, Michel Rein ou Huberty & Breyne sont à un jet de pierre – cet ancien concessionnaire des automobiles Pipe, marque mythique des années vingt – a été superbement restauré par son propriétaire, Rodolphe de Spoelberch, et a pris définitivement le virage de la photo. « Depuis l’ouverture, nous avons montré des artistes contemporains comme Mircea Cantor ou Aki Kuroda, explique la directrice, Delphine Dumont. Mais en 5 ans, dans le cadre du festival et en dehors, nous avons présenté quelque 100 photographes. En janvier 2020, nous avons décidé de sauter le pas et de nous consacrer entièrement à la photographie. »
450 candidatures
Une année évidemment hors normes… Le festival aurait dû ouvrir le 19…