La proposition a été faite par la Commission européenne dès le 18 août 2020 : Novi Sad, en Serbie, ne sera plus capitale européenne de la culturelle en 2021 mais en 2022, Timisoara, en Roumanie, en 2023, tout comme Éleusis, en Grèce. Novi Sad rejoint donc le cru déjà composé d’Esch, au Luxembourg, et de Kaunas, en Lituanie, tandis que Timisoara et Éleusis s’organiseront en même temps que Veszprém, en Hongrie. La danse des capitales européennes de la culture des prochaines années n’a pas pu embarquer celles de 2020, les 61e et 62e capitales : Rijeka, en Croatie, et Galway, en Irlande, n’ont eu que deux mois environ de « normalité » puis ont dû s’adapter à la pandémie. Une accommodation qui n’a pas été évidente : « Lorsqu’une ville est désignée capitale européenne de la culture, elle a déjà travaillé plusieurs années pour soumettre un projet et un dossier à la Commission européenne, puis elle a quatre ans environ à partir de sa nomination avant de débuter son année de capitale. On ne bascule pas une programmation préparée en tant d’années en une version numérique en quelques jours – tout en préservant sa logique et sa qualité ! », déplore Irena Kregar Segota, directrice de Rijeka 2020.
Du Wagner à Rijeka
Les attentes étaient élevées pour ce port de…