Qui se cache derrière ce visage ? Nul ne le sait. « Ce portrait est une énigme et l’identité de cette femme inconnue. La représentation étonnamment simple du modèle, représenté de trois quarts dans une pose très spontanée, nous en apprend peu sur le contexte social et sociétal de ce tableau », explique Axel Hémery, directeur du musée des Augustins de Toulouse. L’établissement vient d’enrichir ses collections italiennes avec ce Portrait de femme d’Andrea Commodi (1560-1638), acheté 100 000 euros à Rome auprès de la galerie Miriam Di Penta. Cette huile sur toile de petite taille (65,6 x 51,5 cm) est le deuxième tableau du peintre caravagesque florentin à faire son entrée dans les collections muséales françaises après Judith tenant la tête d’Holopherne, conservé au musée de Dijon depuis 1863. Fermé depuis mai 2019 pour d’importants travaux (restauration des verrières, mise aux normes d’accessibilité, rénovation des salles d’exposition, création d’un nouvelle entrée…), d’un montant global d’environ 7 millions d’euros, le musée des Augustins rouvrira ses portes fin 2022. En attendant, il consacrera, du 16 octobre 2021 au 10 janvier 2022, une rétrospective au peintre Théodule Ribot (1823-1891).
L'image du jour