Le Quotidien de l'Art

Un Nouveau Printemps en perpétuelle réinvention

Un Nouveau Printemps en perpétuelle réinvention
Eugénie Lefebvre, présidente du Nouveau Printemps et Alain Guiraudie, artiste invité.
© Photo Franck Alix.

Malgré les aléas d’une coupe budgétaire conséquente de la part de la Ville de Toulouse, le Nouveau Printemps, devenu annuel, poursuit sa mission autour d’une vingtaine de projets sélectionnés par l’artiste invité Alain Guiraudie. S’y esquissent les contours d’un art « en résistance », dont les perspectives hésitent entre utopie et dystopie.

Faire de nécessité vertu. Tel est l’adage de nombreux festivals frappés par des baisses de subvention drastiques ces derniers temps. À la veille de l’ouverture du Nouveau Printemps de Toulouse, ce jeudi 30 mai, la présidente du festival Eugénie Lefebvre nous confiait dans la Cour Baragnon, épicentre de l’événement : « C’était soit s’arrêter soit s'accommoder, depuis le décrochage de la Ville de Toulouse qui a divisé par deux son budget. » Pour rebondir, le festival a multiplié les partenariats (prêt de la salle d’exposition de la Cour Baragnon) et s’est appuyé sur des dispositifs de soutien à la création (soutien à la commande artistique du ministère de la Culture, Fondation des artistes, résidence des Ateliers des Arques…) pour produire la moitié des vingt œuvres exposées, alors que les subventions municipales s’élèvent dorénavant à 382 000 euros, et représentent environ 40 % du budget global du festival qui tombe à un million d’euros. « Avec la DRAC, la ville n’en demeure pas moins notre principal soutien, devant le mécénat historique de la maison Cartier », détaille Eugénie Lefebvre. Car le Nouveau Printemps s’inscrit dans « 30…

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Article issu de l'édition N°2851