Lasses des viewing rooms, certaines foires privilégient des formats plus locaux et hybrides, mariant virtuel et réel. C'est le cas de la BRAFA, dont les 129 exposants (seulement quatre de moins que l’an dernier) sont pour la première fois distribués dans 14 pays et 38 villes – coronavirus oblige. Les participants adoptent toutefois des dates et horaires communs afin de créer un sentiment de cohésion malgré la distance : preview ce mercredi (de 14h à 21h), puis ouverture du 28 au 31 janvier (de 11h à 18h), à l’exception des onze galeries de Knokke, dont les dates et horaires ont été décalés pour s'adapter aux spécificités de la cité balnéaire (le 30 et 31 janvier et les 6 et 7 février de 11 à 18 heures). « Puisque nous avons décidé le report à 2022 avec suffisamment d'avance, en octobre, nous avons pu réagir à temps et trouver une manière d'apporter notre soutien aux marchands malgré tout », explique Beatrix Bourdon, directrice de la foire. Les précautions avaient été déjà prises lors de l’envoi des dossiers en juin : pas d'acompte demandé aux exposants, ni de frais de location engagés. Pour cette édition exceptionnellement exemptée de frais de participation, les galeries accrochent donc leurs œuvres chez elles, à l'exception de certaines ayant choisi d'exposer chez un confrère, telles Dr. Lennart Booij Fine Arts & Rare Items (chez Huberty & Breyne) ou Adrian Schlag, De Jonckheere et Whitford Fine Art, qui investissent des adresses particulières de Bruxelles. Les visiteurs n'ayant pu faire le déplacement pourront consulter le site web de la BRAFA, entièrement remodelé à l'occasion, où chaque galerie déploie jusqu'à neuf œuvres…
La BRAFA se joue à domicile
La foire d'antiquités bruxelloise accompagne ses 129 exposants pendant la pandémie en leur proposant, à zéro frais, une édition plus locale au cœur même des galeries, du 27 au 31 janvier.