Le Quotidien de l'Art

Domaine public 2021 : écrivains célèbres et peintres oubliés

Domaine public 2021 : écrivains célèbres et peintres oubliés
Marie-Anne Ferry-Fall, directrice de l'ADAGP.
Photo Caroline Bleux/Agence Big Shot/Courtesy Adagp.

Pas de révolution dans les arts plastiques pour le cru 2021 : les poids lourds qui basculent dans le domaine public viennent de l'édition, tels qu'Orwell et Scott Fitzgerald.

Certains ont attendu les 12 coups de minuit du 31 décembre avec impatience, notamment les éditions du Rocher qui ont sorti dès le 6 janvier une adaptation en BD de 1984 de George Orwell – sous la houlette de Sybille Titeux de La Croix et Amazing Ameziane –, ou la Pléiade, qui vient de l'intégrer à son catalogue. Les œuvres de cet auteur visionnaire, comme de tous ceux morts en 1950, entrent dans le domaine public et ce, en France (et dans la plupart des pays européens), où le Code de la propriété intellectuelle notifie : « Au décès de l’auteur, les droits patrimoniaux persistent « pendant l’année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent » (article L. 123-1) ». Mais comme le rappelle Marie-Anne Ferry-Fall, directrice de l'ADAGP, l'application du droit d'auteur étant territoriale, il varie en fonction des pays : de 80 ans en Espagne, il se réduit à 50 ans en Corée ou au Japon et s'allonge à 95 ans aux États-Unis, pour les œuvres publiées pour la première fois entre 1924 et 1978. Sont désormais libres de droit les ouvrages édités en 1925, parmi lesquels on compte In Our Time d’Ernest Hemingway ou Gatsby le magnifique de Scott Fitzgerald, mais uniquement pour la version anglophone, car il faut encore prendre…

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Article issu de l'édition N°2091