Le Quotidien de l'Art

L’INHA élargit le champ des spoliations

L’INHA élargit le champ des spoliations
Ex-libris d’Harrÿ Seligsohn et bandelette de papier masquant son nom, décollée en 2020 lors du travail d’identification des livres spoliés. Livre : Karl Voll, "Memling : des Meisters Gemälde in 197 Abbildungen", Stuttgart, Leipzig, 1909.
Paris, bibliothèque de l’INHA, fonds BCMN, 4 D 0229 (14).
Livre entré dans les collections de la BCMN par don de la direction des Musées nationaux en 1946.
Photo Michaël Quemener/INHA.

Bien moins connue que la prédation d’œuvres d’art, celle de livres et partitions a été menée à grande échelle sous l’Occupation. En publiant son propre recensement, l’INHA contribue à ce nécessaire travail de provenance.

L’Institut national de l’histoire de l’art annonce avoir parachevé le recensement dans sa bibliothèque des ouvrages qui proviendraient de la spoliation nazie. L’INHA publie ainsi une liste de 1 224 ouvrages identifiés (dans un fonds aux sources diverses qui compte à peu près 1,7 million de documents). 

Une simple lettre R

En 2016, à son arrivée à l’Institut, Éric de Chassey s’était engagé à conduire ce travail à terme avant d’embaucher un chercheur en la personne de Stefano Sereno. Celui-ci s’est notamment attaché aux listes de la sous-commission des livres de la récupération artistique, qui s’était occupée de retrouver les propriétaires des biens retournés d’Allemagne après la guerre, dont Jenny Delsaux a raconté l’histoire. Suite à sa dissolution, actée en 1949, près de 300 000 volumes ont été…

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