Le Quotidien de l'Art

Imbroglio autour des restitutions

Imbroglio autour des restitutions
Le rova de Manjakamiadana ou palais de la Reine, Tananarive.
Photo M. Kalfatovic/Flickr.

Erreur sur les objets, provenance incertaine, violation du droit… Le retour jeudi 5 novembre à Tananarive de la couronne du dais royal réclamée avec vigueur par la présidence malgache à la France ouvre des interrogations sur l’instrumentalisation diplomatique du patrimoine français.

Le Parlement n’en est pas à sa première couleuvre. Il y avait eu le sabre d'El Hadj Omar Tall remis à la République du Sénégal par le Premier ministre français le 17 novembre 2019, soit 6 mois avant l’introduction au Parlement d’un loi visant à discuter de sa restitution officielle à Dakar. Puis, il y eut un ensemble de crânes algériens rapatriés après qu’« on a tordu le bras au directeur du Muséum national d'histoire naturelle en lui intimant l'ordre de rédiger une convention de dépôt », confie Catherine Morin-Desailly, rapporteure au Sénat du projet de loi sur la restitution de biens culturels au Bénin et au Sénégal. 

Simple dépôt ou transfert de propriété ? 

Aujourd’hui, c’est au tour d’une couronne malgache de bénéficier d’un retour en catimini. Réclamé avec force depuis une lettre adressée en février, le décor du dais de la dernière reine…

Imbroglio autour des restitutions
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Article issu de l'édition N°2048