Parfois, une exposition est surtout marquante par une séquence d'oeuvres. Tel est le cas actuellement avec celle de Marc Quinn au musée océanographique de Monaco. Marc Dion avait succédé l'an dernier dans les mêmes lieux à Damien Hirst. Avec subtilité, il avait travaillé à partir des collections historiques du musée, révélant au passage tout le potentiel poétique d'un fonds réuni il y a un siècle. Pour cela, il avait réactivé l'idée de cabinet de curiosités. Toute autre est l'attitude de Marc Quinn dont les oeuvres fonctionnent comme des statements qui s'imposent avec autorité. Leur hiératisme contredit toute possibilité de dialogue avec les collections. L'amorce de l'exposition en atteste avec force : un bébé gigantesque lévite sur…