« Jamais la galerie n’a été fermée un seul jour, excepté durant des vacances. Aujourd’hui, nous y sommes tous contraints par décision gouvernementale. Les crises que nous avons connues ont été traversées, tant bien que mal, mais en restant toujours au poste. La première fut celle du choc pétrolier, en 1974, et a été brutale. La chute des cours a entraîné une panique générale, et du jour au lendemain, il n’y avait plus aucun acheteur. Nous vendions 4 ou 5 œuvres par semaine auparavant, surtout le samedi, puis nous n’avons plus rien vendu pendant des mois,…
Daniel Templon : « En 54 ans, la galerie n'a jamais fermé »
Depuis la fondation de son premier espace en 1966, le galeriste parisien n'a pas connu d'interruption de son activité. Son expérience lui permet de juger avec du recul la crise actuelle, et de la comparer aux précédentes.