R. A. Vous êtes arrivé voilà vingt ans à Marseille. Le contexte a-t-il évolué ?
G. B. Au début des années 1990, il y avait beaucoup de jeunes artistes. L'époque était à fond à la décentralisation, je voyais beaucoup de monde. Le MAC [musée d'art contemporain] marchait très bien, avec des expositions magnifiques. Le Frac [Fonds régional d'art contemporain] drainait aussi beaucoup de monde. Là-dessus s'ajoutait une situation immobilière unique, où on pouvait louer un…