Annoncée mi-janvier comme la toute première « capitale africaine de la culture », inaugurant une initiative continentale, Marrakech a été désavouée quelques jours plus tard par Mohammed VI au profit de Rabat, qui a fait ses preuves l’an dernier en accueillant la première édition d’une biennale d’art contemporain. À l’origine de cet imbroglio semble se trouver un conflit entre le roi et le maire de Marrakech, ce dernier n’ayant pas destiné certaines subventions à leur usage prévu. « À Marrakech, la culture c’est capital ! », lance pourtant Mahi Binebine, artiste et écrivain natif de la cité, lequel devait être président d’honneur de l’événement. La preuve : c’est à Marrakech que s‘est ancrée (après Londres et New York) la foire 1-54 dédiée à l’art contemporain africain et de sa diaspora, sous la houlette de Touria El Glaoui, fille du célèbre peintre marrakchi Hassan El Glaoui.
Des poids lourds du marché
20 galeries composaient cette 3e édition dans l’enceinte de l’hôtel de luxe La Mamounia, du 22 au…