Lancée en 2018 à Marrakech à la Mamounia et étendue depuis l’an dernier à DaDa dans la médina, la foire a rassemblé 27 galeries, le week-end des 1er et 2 février, précédé de deux jours de preview pour les VIP. On apprenait avant l’ouverture que la Galler 1957 (Accra, Londres) avait cédé son unique toile du Ghanéen Amoako Boafo, chef de file africain de la figure noire, à la Tate Modern de Londres, représentée sur place par son directeur des collections Gregor Muir, le curateur Osei Bonsu et le membre du « comité Afrique », l’homme d’affaires malgache et collectionneur Hasnaine Yavarhoussen. L’annonce de cette transaction (préparée bien en amont, sans doute en dessous du prix affiché de 230 000 euros) au lancement de la foire a mis les professionnels et le public en joie.
Complications douanières
Pour sa première fois au Maroc, Loeve&Co (Paris) n’a pas été déçu du voyage avec sa sélection d’artistes modernes. Une pièce historique d’Alex Burke (né en 1944 en Martinique) devrait rejoindre un musée suisse pour 40 000 euros et quelques toiles du Congolais Marcel Gotène (1939-2013) ont plu à des Français et des Belges autour de 10 000 euros pièce. Mais l’engouement a été plus fort pour les peintures du Haïtien Roland Dorcély (1930-2017), vendues à des Européens et Américains entre 25 000 et 100 000 euros. Nouveau venu également, l’enseigne japonaise…