Le Quotidien de l'Art

artgenève joue l'internationalisation

artgenève joue l'internationalisation
Les drapeaux colorés de Michael Craig-Martin, artgenève 2020.
Photo Julien Gremaud.

Allées larges, ambiance détendue, format à taille humaine... Si la foire genevoise en est à sa 9e édition, elle n'a presque rien changé à sa recette, qu’elle compte exporter à Moscou dès 2021.

Elle s'est distinguée du titan Art Basel grâce à son parcours aéré, limité à 95 exposants (sur plus de 250 dossiers reçus), ses propositions à envergure institutionnelle, très curatées, ou sa programmation satellite originale, marquée cette année par l’événement itinérant artgenève musique, dont la précédente édition s’est tenue à Venise pendant la Biennale. Le spectacle fédérait au Victoria Hall une dizaine de performances musicales, sous le commissariat d'Augustin Maurs et de Catherine Othenin-Girard. Parmi les temps forts, les duos d’hymnes ou chansons d’Anri Sala, interprétés à l’unisson par deux cantatrices dos à dos, juxtaposant des réalités politiques en tension (la Marseillaise et L'Internationale ou le Star Spangled Banner et l'hymne national mexicain). L’orgue majestueux de la salle a également été mis à profit par Benjamin Righetti lors d'une improvisation, en guise de clôture, mais aussi dans le cadre d'une réinterprétation de 4’33" de John Cage par Pierre Huyghe, où le silence…

artgenève joue l'internationalisation
artgenève joue l'internationalisation

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

Article issu de l'édition N°1879