Première exposition d'envergure en Suisse dédiée à Martin Barré (1924-1993), elle détaille quarante ans de création, en détaillant soigneusement les cinq différentes périodes de l'artiste. Réalisées en série, les toiles s'articulent entre elles : colorées, géométriques, conceptuelles ou expérimentales. Le Mamco revient ainsi sur une figure essentielle de la peinture d'après-guerre, pionnier dans l'utilisation du spray entre 1963 et 1967, réinventant et repoussant sans cesse les limites de l'espace pictural.
« Martin Barré », jusqu'au 2 février 2020, Musée d'Art moderne et contemporain, 10 rue des Vieux Grenadiers, 1205 Genève, mamco.ch
Quelle est la postérité visuelle et créative des Métamorphoses d'Ovide ? Pas moins de 40 œuvres du XVIIe siècle à nos jours, issues des collections du musée, apportent des éléments de réponse. La diversité des supports (peinture, gravure, sculpture) illustre l'influence que continue d'exercer sur les arts le poème antique, 2000 ans après sa création. Plusieurs thématiques se dessinent à travers les différentes interprétations, qui évoquent aussi bien un monde en constante mutation que les différents avatars de Bacchus.
« Métamorphoses », jusqu'au 16 février 2020, Musée d'Art et d'Histoire, 2 rue Charles Galland, 1206 Genève, institutions.ville-geneve.ch/fr/mah/
En partenariat avec l'ONU Genève et le comité international de la Croix-Rouge, la Fondation Martin Bodmer interroge la nature complexe de l'homme, déchiré entre une nature belliqueuse et un profond désir de paix. En s'appuyant sur divers documents (affiches de propagande, photographies, traités politiques), l'exposition s'articule en trois temps entre la genèse des guerres, le temps des destructions et le pari de la paix.
« Guerre et Paix », jusqu'au 1er mars 2020, Fondation Martin Bodmer, 19 - 21 route Martin Bodmer, 1223 Cologny (Genève), fondationbodmer.ch
Originaires des quatre coins du pays, les illustrateurs jeunesse sont à l'honneur : 26 talents pour 26 cantons, 26 images pour 26 lettres. L'exposition 100% helvétique est construite sur le modèle d'un abécédaire : chaque mot, traduit dans les quatre langues nationales, renvoie à une œuvre d'un des artistes locaux. Si les méthodes diffèrent (encre de Chine pour Haydé Ardalan, numérique pour Anne Crausaz), l'objectif reste le même : évoquer la Confédération sous toutes ses formes.
« ABCH illustratrices illustrateurs jeunesse suisses », jusqu'au 1er mars 2020, Quartier Libre SIG, Pont de la Machine, 1204 Genève, ww2.sig-ge.ch
Le photographe français, aujourd'hui âgé de 75 ans, expose une série d'images réalisée ces cinquante dernières années, immortalisant des scènes quotidiennes, prises sur le vif. De petits commerces, des travailleurs, des personnes âgées, mais surtout les enfants qui investissent la rue par leurs jeux et par leurs cris.
« Roland Laboye: Théâtre de la rue 1969-2019 », jusqu'au 17 mai 2020, Fondation Auer Ory, 10 rue du Couchant, 1248 Hermance, auerphoto.com
Pour cette exposition inédite, la galerie Gowen s'est penchée sur les représentations des corps comme sujet. Parmi la demi-douzaine d'artistes présentés, la photographe américaine Ayana V. Jackson (née en 1977), descendante d’une des premières familles africaines à s’installer dans le New Jersey, se met en scène aux XIXe et XXe siècles. Ses clichés interrogent l'histoire de la photographie et sa construction des stéréotypes de races et de genre et notamment des identités afro-américaines.
« Corps ou âme », jusqu'au 22 février 2020, Galerie Gowen Contemporary, 4 rue Jean Calvin, 1204 Genève, gowencontemporary.com
Premier solo show pour cette toute jeune diplômée de la Haute École d'art et de design de Genève. Après avoir fait ses premières armes au sein du collectif féminin LGG$B, l'artiste se lance seule avec des portraits à l'esthétique pop et coloré, néo-futuristes inspirés de l'imaginaire manga. Son intérêt pour la haute couture est immortalisé dans des clichés savamment étudiés.
« For you doll and heart », jusqu'au 29 février 2020, Galerie Quark, 6 rue Charles Humbert, 1205 Genève, espacequark.ch