Le Grand Palais, à Paris, consacre jusqu'au 27 janvier une exposition majeure à Henri de Toulouse-Lautrec. Parmi les quelque 200 œuvres exposées, 32 proviennent du musée albigeois dont le fameux portait du octeur Tapié de Céleyran (1893-1894), rarement prêté – une seule fois, lors de la rétrospective de 1992. Pour combler ces manques, le musée a renouvelé son parcours en puisant dans ses réserves. Et il montre pour la première fois deux œuvres récemment acquises, une étude pour Le Blanchisseur de la maison (1894) et un Portrait-charge de Toulouse-Lautrec par lui-même (1893). Les 31 affiches, trop fragiles pour être prêtées, sont restées aux cimaises, ainsi qu'un large choix de lithographies. Le musée en a également profité pour engager la restauration des parquets de trois salles du premier étage, chantier prévu jusqu’au début 2020. Depuis 1922, le musée albigeois accueille le fonds Toulouse-Lautrec, grâce au legs effectué par la comtesse de Toulouse-Lautrec et les héritiers de Tapié de Céleyran. Il comprend aujourd’hui près de 1000 numéros d’inventaire dont 215 peintures, soit la plus importante collection au monde consacrée à l’artiste.
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