Le Quotidien de l'Art

Marché

Loevenbruck représente la succession Alfred Courmes

Alfred Courmes, "Dame journaliste bousculée par un personnage comique. Heureusement elle réussit à les lui écraser", 1964, encre de Chine, lavis, réhaussé à la gouache, 24 x 31,5 cm.
Alfred Courmes, "Dame journaliste bousculée par un personnage comique. Heureusement elle réussit à les lui écraser", 1964, encre de Chine, lavis, réhaussé à la gouache, 24 x 31,5 cm.
Photo Fabrice Gousset/Courtesy galerie Loevenbruck.

La galerie Loevenbruck représente désormais Alfred Courmes (1898-1993), un artiste assez oublié « qui est pourtant, selon moi, l’un des artistes figuratifs français les plus important du XXe siècle, avec une carrière extraordinaire des années 1920 aux années 1980 », s'enthousiasme le galeriste. Les œuvres de celui qui a été surnommé « l'ange du mauvais goût » sont conservées dans d'importants musées, « de l’iconique portrait du musée des Années 30 à Boulogne-Billancourt à la génialissime Pneumatique salutation angélique de 1968 de la Piscine de Roubaix en passant par la fresque de l’ambassade de France à Ottawa. Son Saint Sébastien (Centre Pompidou) avait fait sensation lors de l’exposition « Masculin/Masculin », en 2013, au musée d’Orsay, après tant d’années d’absence. » Son marché repart autour de 20 000 euros – alors que « ses œuvres s'échangeaient entre 200 000 et 500 000 francs à l'époque où la galerie Berggruen défendait l'œuvre », conclut Hervé Loevenbruck.

loevenbruck.com

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