Mardi 8 octobre, la police a expulsé les résidents et salariés de Mains d'Œuvres au motif que l'ancien gymnase où réside l'association « est occupé sans droit ni titre par l'association [qui le gère] depuis le 31 décembre 2017 » (lire notre édition du 9 octobre). Depuis, actrices et acteurs du monde de l'art se sont mobilisé et ont apporté leur soutien à l'association, mais aussi la Mairie de Paris, qui dans un communiqué regrette « l'absence d'un dialogue constructif pour permettre à Mains d'Œuvres de poursuivre son développement à Saint-Ouen, et espère que des discussions reprendront au plus vite, avec toutes les parties concernées ». De son côté, le ministre de la Culture Franck Riester, qui déplore « qu'une solution à l'amiable n'aie pu être trouvée », a proposé une médiation entre les deux parties sous l'égide de son ministère. Par ailleurs, la DRAC Île-de-France a déclaré se mobiliser afin que « le matériel appartenant aux artistes et opérateurs culturels » présent.e.s sur place mardi « leur soit restitué au plus vite ».