Il était resté discret depuis son arrivée, il y a près de neuf mois à la tête de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il faut dire que Jean de Loisy a hérité d’une école exsangue, marquée au fer rouge de scandales moraux à répétition qui ont valu aux deux précédents directeurs respectivement un limogeage et un départ anticipé. Aidé par le climat de renouveau que provoque l’arrivée de huit nouveaux professeurs de Dove Allouche à Tatiana Trouvé, l’ancien directeur du Palais de Tokyo opère une douce révolution.
Projet muséal suspendu
La feuille de route est désormais claire : « Je veux rendre l’école aux étudiants », tonne le nouveau venu dans une référence à peine voilée au malaise provoqué par les privatisations encombrantes pour marques de luxe. Nécessaire pour boucler un budget de 12 millions d’euros couvert par seulement 8 millions d'euros de subvention, le mécénat doit encore…