« C’est la première fois que Basquiat est exposé en Russie », lance, enthousiaste, Suzanne Pagé, en menant à la baguette la visite de l’exposition de pièces maîtresses de la Fondation Louis Vuitton dans les salles XIXe et XXe du musée Pouchkine, temporairement vidées de leurs tableaux. Les immenses volumes lumineux et géométriques du bois de Boulogne sont ici remplacés par des couloirs étroits et bas de plafond. Le défi à la scénographie a donc été relevé en jouant la carte inverse, celle du labyrinthe opaque (des fenêtres ont été condamnées pour l’occasion). Un interminable escalier à…