Le Comité du patrimoine mondial ayant à peine achevé sa 43e session le 10 juillet à Bakou, en Azerbaïdjan, la controverse reprend sur son impuissance chronique devant la dégradation de l’état de Venise. Le comité, qui depuis cinq ans brandit la menace de placer la ville dans la liste du patrimoine en péril, a une fois de plus reporté cette question sensible à sa session de 2020 à Fuzhou (Chine). Dans The Art Newspaper, le Vénitien Francesco Bandarin, qui dirigea le comité avant de devenir le directeur de la culture à l’UNESCO, dénonce leur « indifférence » à l’égard d’une cité qui a longtemps été le symbole du patrimoine mondial et la perte de leur « sens de l'éthique », sacrifié à l’autel des manœuvres politiques. La…
L’UNESCO accusée de sacrifier Venise
Il est reproché au Comité du patrimoine mondial son inaction et ses compromis sous les pressions diplomatiques et économiques.