Relativement méconnue en France, la Quadriennale de Prague constitue, tous les quatre ans, un rendez-vous mondial historique consacré à la scénographie et à l’architecture théâtrale. Elle a réuni, jusqu’au 16 juin, 80 pays, dans une compétition plutôt bon enfant où chaque participant faisait une double proposition, à la fois à travers un pavillon national confié à un scénographe et un « pavillon-école » impliquant des institutions d’enseignement.
Un exercice de diplomatie culturelle
Une semaine après l’inauguration officielle du 5 juin, une dizaine de prix ont été remis, dont la très convoitée « Triga d’or », sorte de Palme d’or praguoise récompensant cette année la Macédoine du Nord. Mais comme le décrypte Philippe Quesne, directeur du Théâtre Nanterre-Amandiers et lauréat du prix du meilleur pavillon « Pays », la Quadriennale n’est ni un Festival de Cannes de la scénographie ni une Biennale d'art de Venise transposée au théâtre : « Le milieu des arts plastiques…