« L’art n’est pas du journalisme », affirmait Jane Panetta, co-curatrice avec Rujeko Hockley de la biennale du Whitney, qui vient d’ouvrir à New York. Si les curatrices évoquent une société américaine violemment polarisée depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, cette biennale, qui dresse un panorama de la création à travers le pays (elles ont visité plus de 300 ateliers), a préféré s’y confronter de biais, à travers des questions spécifiques et subjectives. « Le sujet est la nouvelle forme » au détriment de l’invention formelle, a affirmé Roberta Smith, critique du New York Times. Quelques artistes évoquent la convulsion qui traverse les États-Unis : l’artiste allemand Kota Ezawa, basé en Californie, y expose ses aquarelles animées…
Le Whitney présente une Biennale très jeune et polémique
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Photo Scott Rudd.
C'est à une véritable relève des générations qu'invite la Whitney Biennial, touchée par les contrecoups de l'affaire Kanders.