Avec la signature d'un partenariat stratégique impliquant la Amsterdam Hartwig Art Foundation, nouveau musée d'art contemporain dirigé par Beatrix Ruf, et le lancement de Performa Archives, ressources en ligne documentant les centaines d'événements commandés, la fondatrice de Performa, RoseLee Goldberg, reçoit à juste titre des éloges du monde entier. Au total, elle a organisé neuf biennales qui ont réuni un millier d'artistes, dont Shirin Neshat, Julien Creuzet et Daniel Buren, dans des lieux aussi divers que le MoMA, la Judd Foundation et même une piscine extérieure du Lower East Side, où l'artiste et danseuse Madeline Hollander s'est produite avec 25 autres danseurs pendant la pandémie. Au fil des ans, 250 000 personnes ont assisté à la biennale Performa. Pourtant, RoseLee Goldberg, souvent vêtue de tenues griffées Comme des Garçons, nommée chevalier de l'Ordre des Arts et des lettres en 2006 pour ses nombreuses réalisations, peut sembler à première vue une candidate improbable à une telle influence dans le monde de l'art. L'édition 2023, qui s'est étendue sur toute la ville, de la Judd Foundation au musée Guggenheim, témoigne de sa formidable ascension.
Première biennale en 2005
La performance To Live on the Moon (for Lorca) de Marcel Dzama, inspirée d'un scénario du poète Federico García Lorca et mettant en scène des musiciens, des danseurs et l'artiste lui-même, a particulièrement captivé la galeriste…