Habituée des coups d’éclat lors de sa garden party annuelle, la maison Rouillac ne s’attendait probablement pas à une telle agitation autour de sa vente du vendredi 4 au château de Meung-sur-Loire. La dispersion de ces 65 objets en métal, déterrés en 2012 d’un champ à Tavers, dans le Loiret, a déchaîné une violente opposition, ponctuée de propos agressifs sur les réseaux sociaux. « Ce sont des propos dignes d’un combat verbal entre rappeurs, nous explique Aymeric Rouillac, appelant à jeter l’opprobre sur la vente, à la boycotter, à la pourrir, ce qui constitue un délit d’entrave aux enchères. Il a été suggéré d'inviter des gilets jaunes, de roter et de péter, et nous avons été traités de pilleurs, de receleurs, de bourgeois corrompus par le lucre. Alors que toutes les procédures ont été respectées et que la…
Le dernier trésor de France échauffe les esprits
Mis en vente demain par la maison Rouillac, cet ensemble d'une soixantaine de bijoux et d'objets usuels datant de l'Age du fer sera probablement le dernier trésor gaulois à passer aux enchères, dans une ambiance polémique.