Le Quotidien de l'Art

Marché

Amélie Bertrand

Amélie Bertrand
Amélie Bertrand, "Daisy Temple", 2018, huile sur toile, 220 x 180 cm.
Photo Aurélien Mole.

Colorée, léchée et géométrique, la peinture d’Amélie Bertrand joue sur les transparences et les effets d’optique. Ces effets sont d’ailleurs le résultat d’une technique de création particulière : dans un premier temps, Amélie Bertrand fait des esquisses numériques de ses tableaux sur Photoshop puis les rapporte sur une toile par l’intermédiaire de calques. Ses formes, qui semblent découpées au laser, font écho à la Californie d’un David Hockney : piscines, fenêtres et végétaux nous plongent dans une atmosphère à la « Bigger Splash », à la fois rafraîchissante et lumineuse. Elles font aussi écho à la Côte d’Azur d’où l’artiste est originaire. Pour les réaliser aussi finement et délimiter les motifs de ses œuvres, la jeune artiste utilise des bandes adhésives et des pochoirs. Elle n’applique ensuite qu’une seule couche de peinture issue d’une palette qui semble générer sa propre lumière par les jeux de dégradés et d’entrelacement des surfaces. Des œuvres réjouissantes qui donnent envie de s'y plonger pour un dernier bain avant le coucher du soleil...

Article issu de l'édition Hors-série du 25 avril 2019