L'avis est partagé par tous : Art Brussels est une foire « conviviale », où les collectionneurs sont « curieux », pour reprendre les adjectifs récurrents dans les propos des galeristes. Ils s'accordent aussi à dire que le marché, qui suit la conjoncture globale, n'est pas à l'effervescence. « Les ventes sont plus raisonnées », atteste Marie-Charlotte Plagnol de la galerie parisienne MAGNIN-A, qui participe pour la deuxième fois à la foire. Sur son stand aux murs bleus axé sur la thématique de la sirène, une toile du Malien Amadou Sanogo (20 000 euros) a trouvé preneur tandis que plusieurs dessins du Ghanéen Ataa Oko (1 800 euros) sont assortis d'un petit point rouge. Comme d'autres, la galerie a fait le choix, en cette période d'incertitude économique et politique, de se « recentrer sur l'Europe » et de privilégier un retour à Bruxelles plutôt qu'à l'Armory à New York. « Nous cherchions une nouvelle foire en Europe. Art Brussels est venue comme une évidence ». Elle n'est pas la seule : Andréhn-Schiptjenko, qui avait participé à l'Armory en 2022, a elle aussi élu depuis l'an dernier Bruxelles comme nouvel…
Art Brussels protégé par son socle de collectionneurs et d'institutions

© Photo David Plas.
Dans un contexte de marché ralenti, la 41e édition de la foire belge, du 24 au 27 avril, a tout de même confirmé une clientèle fidèle - et affirmé son volet institutionnel.