Le Quotidien de l'Art

Marché

Kudzanai-Violet Hwami

Kudzanai-Violet Hwami
Kudzanai-Violet Hwami, "Hard Light", 2018, huile sur toile, 183 x 172 cm.
Kudzanai-Violet Hwami/Courtesy Tyburn Gallery.

Après avoir grandi au Zimbabwe et en Afrique du Sud, Kudzanai-Violet Hwami étudie la peinture au Wimbledon College of Arts de Londres. Diplômée en 2016, elle voit ses tableaux exposés à Manchester, Édimbourg et Londres, ainsi qu’en France, en Martinique ou en Afrique. Si les propositions se bousculent autour de son œuvre, c’est certainement parce qu’elle s’inscrit de plain-pied dans les nouveaux centres d’intérêt du marché de l’art : ouverture au continent africain et aux questions d’identité, de genre et de sexualité. Si les huiles grand format de Kudzanai-Violet Hwami s’intéressent à la diaspora (Hure Ra St. Peterson) et offrent des portraits de ses proches, l’artiste explore surtout sa propre sensibilité queer dans des autoportraits, et travaille autour de la représentation des corps noirs à travers des nus peints à échelle humaine (Club Leaf, Union, Hard Light). Réalisés à partir d’anciennes photos de famille et de collages digitaux transposés sur toile, ces tableaux aux couleurs pop s’agrémentent de couches de pastel, de fusain, ou de sérigraphie à la manière de Rauschenberg. 

Kudzanai-Violet Hwami, "Union", 2018, huile sur toile, 183 x 177 cm.
Kudzanai-Violet Hwami, "Union", 2018, huile sur toile, 183 x 177 cm.
Kudzanai-Violet Hwami/Courtesy Tyburn Gallery.
Kudzanai-Violet Hwami, "Antennas to the Ancestors #1", 2018, huile sur toile, 183 x 180 cm.
Kudzanai-Violet Hwami, "Antennas to the Ancestors #1", 2018, huile sur toile, 183 x 180 cm.
Kudzanai-Violet Hwami/Courtesy Tyburn Gallery.

Article issu de l'édition Hors-série du 25 avril 2019