Le Quotidien de l'Art

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Carlos Kusnir

Carlos Kusnir
Carlos Kusnir, "Mama", 1986, acrylique sur toile, balais,
240 x 310 cm.
Courtesy galerie Eric Dupont.

« Il m’est aussi important d’aimer la peinture que de la détester. C’est comme dans un film de Chaplin : il y a une violence parfois inouïe, mais cela ne nous empêche pas de rester attachés aux personnages », évoque Carlos Kusnir, qui explore les enjeux de la peinture avec espièglerie, fantaisie et rigueur depuis les années 1980. Il fait partie d’une rare famille de peintres (Stéphane Calais, Sylvie Fanchon, Jean-Luc Blanc), qui gardent un pouvoir discret d’influence auprès des jeunes générations. Ses peintures ont une agilité inquiète, cherchant à introduire des imprévus et maladresses ou jouant des lieux communs. Il s’agit moins d’ironie que d’un désir d’émanciper le tableau de ce qui tente de le cadrer : il faut que les peintures apparaissent comme si elles étaient fraîchement posées là.

Carlos Kusnir, "Sans-titre", 2015, acrylique sur bois, 2 panneaux, 68 x 50 x 16 cm.
Carlos Kusnir, "Sans-titre", 2015, acrylique sur bois, 2 panneaux, 68 x 50 x 16 cm.
Courtesy galerie Eric Dupont.

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