Les Directions régionales des affaires culturelles (DRAC) seraient-elles de plus en plus vigilantes avec les chercheurs de trésors amateurs ? Pour ne pas bouleverser les gisements archéologiques, le Code du patrimoine sanctionne les fouilles clandestines réalisées avec des détecteurs de métaux. Ces derniers sont donc soumis à une autorisation préfectorale et nécessitent l’accord écrit du propriétaire du terrain où ils sont utilisés. C’est ainsi qu’il y a quelques jours, le tribunal correctionnel de Carpentras a reconnu coupable un Vauclusien pour des fouilles réalisées illégalement avec des détecteurs de métaux non autorisés. N’ayant pas déclaré ses découvertes d’environ 1 800 pièces de monnaie, comme la loi l’exige, celles-ci lui ont été confisquées et les juges l’ont condamné à une amende de 2 200 euros, dont 1 000 avec sursis. En novembre 2018, le tribunal correctionnel d’Avignon a, quant à lui, condamné trois prévenus à des amendes cumulées de 9 000 euros avec sursis pour fouilles illégales et revente de leurs découvertes entre 2002 et 2015.
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