Le Quotidien de l'Art

1-54 : l’Afrique s’éveille lentement au marché

1-54 : l’Afrique s’éveille lentement au marché
Nú Barreto, "La Source", 2018, acrylique sur toile marouflée sur bois, livres d’auteurs africains, 200 x 306 cm. Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles.
Courtesy Nú Barreto et Galerie Nathalie Obadia.

La 2e édition de la foire d’art contemporain africain 1-54 Marrakech s’est tenue du 21 au 24 février à la Mamoumia, dans un climat très convivial avec 18 galeries motivées. 

Quelque 6000 amateurs ont fait le déplacement à 1-54 Marrakech, qui comptait quelques nouveaux participants remarquables comme la Française Nathalie Obadia, très satisfaite et prête à revenir l’an prochain. La pièce phare de son stand, une grande installation murale de Nú Barreto, issue de la série de drapeaux sur les États désunis d’Afrique, a été acquise (pour environ 40 000 euros) par un collectionneur local, après avoir été convoitée par une institution américaine. Des dessins de l’artiste originaire de Guinée-Bissau ont également trouvé preneurs, ainsi que des photographies de Seydou Keita et des tirages de Youssef Nabil. La galerie sud-africaine Goodman qui exposait le travail d’artistes confirmés, tels William Kentridge et Mounir Fatmi, a aussi trouvé son public : « Nous avons fait près d’un tiers de nouvelles rencontres, notamment des Brésiliens, des Chinois, des Français, des Italiens, des Espagnols et des Portugais, descendus à l’hôtel La Mamounia pour un séjour touristique. » Après cette première expérience réussie,…

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Article issu de l'édition N°1669