On ne compte évidemment dans ce chiffre que les prêteurs institutionnels – les musées – qui bénéficient d’un arrêté d’insaisissabilité (pris conjointement par les ministres de l’Europe, des Affaires étrangères et de la Culture le 17 janvier). L’exposition se tiendra du 18 juin au 22 septembre au musée d’Orsay sous le titre « Berthe Morisot, une femme impressionniste ». Parmi ces prêteurs, de huit pays différents, on trouve le musée d’Ixelles, la Ny Carlsberg Glyptotek à Copenhague, le Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Tokyo Fuji Art Museum ou la Fondation Pierre Gianadda à Martigny. Les Etats-Unis occupent une place centrale, signe de leur intérêt pour l’impressionnisme et des moyens déployés par les grands collectionneurs privés, notamment les « robber barons » de l’industrie, de la banque et des transports. Les Morisot sont mieux distribués aux Etats-Unis qu’en France : pour preuve, il en pleuvra de New York, Chicago et Washington, mais aussi de Cleveland, Dallas, Denver, New Haven, Providence, St Petersburg, Toledo…
Le chiffre du jour