Le 7 février, Christie’s a dévoilé un chiffre d’affaires mondial de 6 milliards d’euros (5,3 milliards de livres sterling) pour 2018, un record. Si la maison a réussi à dépasser son cru 2017 (+ 3 %), marqué par la vente du Salvator Mundi de Léonard de Vinci à près de 400 millions d’euros, c’est grâce à la collection Rockefeller, dispersée au printemps pour un montant jamais vu de 735 millions d’euros. Le volet enchères de 5,3 milliards d’euros et les ventes privées de 559,7 millions d’euros augmentent dans des proportions similaires, de 3 à 4 %. Les ventes sur Internet, en hausse de 14 % à 294,5 millions d’euros, offrent un bon relais de croissance. L’augmentation du nombre de ventes online only permet à la maison de ventes de devenir le canal principal de recrutement de nouveaux clients (41 %). Alors que les ventes sur le sol américain (+ 9 %) et en Asie (+ 5 %) poursuivent leur croissance, elles reculent de 8 % en Europe et au Moyen-Orient. La baisse de 30 % du chiffre d’affaires en France, faute de très grandes collections, n’est pas étrangère au phénomène. En 2019, Christie’s devra surmonter la guerre commerciale Chine/États-Unis et les départs de Francis Outred et Loïc Gouzer du département art d'après-guerre et contemporain.
La collection Rockefeller dope les résultats 2018 de Christie’s
Le 7 février, Christie’s a dévoilé un chiffre d’affaires mondial de 6 milliards d’euros (5,3 milliards de livres sterling) pour 2018, un record.