La page est tournée. Après une histoire marquée au fer rouge par la triste saga judiciaire entre la Fondation et les enfants de Victor Vasarely (1906-1997) – sur les 430 œuvres retirées à la Fondation par deux fils de l’artiste hongrois à son décès, une cinquantaine est prête à revenir, mais l’essentiel n’a pas encore été restitué –, l’institution touche du bout des doigts le résultat de ses efforts pour exister dans le paysage culturel. Fin janvier étaient inaugurées deux nouvelles salles pour accueillir l’exposition « Vasarely plasticien », dans un bâtiment intégralement rénové. Réhabilitation des murs-rideaux extérieurs, étanchéité des terrasses, restauration des verrières zénithales, réfection des installations techniques, muséographie des espaces d’exposition… Vaste, le chantier de la fondation architectonique conçue par Vasarely en 1976 a mobilisé pas moins de 13,5 millions d’euros, financés à 77 % par l’État et les collectivités. « La confiance des partenaires publics est retrouvée depuis 2009 et les travaux ont été lancés, explique Pierre Vasarely, président de la Fondation et petit-fils de l’artiste. Suite aux démêlés judiciaires, nous avons prouvé notre volonté d’avancer et de retrouver nos statuts d’origine. Il reste…
La renaissance de la Fondation Vasarely
Rénovation, extension, partenariat avec le Centre Pompidou qui consacre une rétrospective à l’artiste… Les projets se bousculent à la Fondation Vasarely d’Aix-en-Provence, dont l’ambition est de devenir un pôle d’art moderne et contemporain dans le Sud-Est.