C'est une première en France. Lundi prochain, l'art grec du XXe siècle sera à l'honneur à l'hôtel Drouot lors d'une vente de Piasa qui lui sera totalement consacrée. L'idée de cette vacation de 180 lots (estimée au moins 1 million d'euros) revient au commissaire-priseur James Fattori, récente recrue de Piasa, qui a fait appel à l'historien de l'art et consultant d'origine grecque Dimitri Joannidès. Le succès rencontré par des toiles grecques lors d'une dispersion estivale d'Artcurial-Deauville en août 2011, dont s'occupait alors James Fattori, et le constat plus général que la moitié des acheteurs des toiles d'artistes grecs modernes mises sur le marché n'ont pas de lien direct avec la patrie de Périclès, ont encouragé la maison à franchir le pas.
Alors que le marché pour l'art grec est surtout actif à Londres, le pari ne manque pas d'audace. « Si les Grecs de la finance vivent principalement à Monaco, Genève ou Londres, explique Dimitri Joannidès, les intellectuels grecs se…