Le Quotidien de l'Art

Les écoles d’art font front face au harcèlement

Les écoles d’art font front face au harcèlement
Affiche pour une réunion sur le harcèlement aux Beaux-Arts de Paris, novembre 2018.
D.R.

Engagée depuis plusieurs années, la lutte contre toute forme de harcèlement dans les écoles d’art a récemment pris un nouvel élan, notamment grâce à la charte publiée cet été par l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

Before #MeToo ? Oui, il y a eu un avant. Dès 2014, les écoles d’art s’engageaient contre les discriminations : alors qu’affleuraient au grand jour divers cas de harcèlement, l’ANdÉA, association nationale qui les représente, amorçait une réflexion collective pour tenter de mettre fin au phénomène. En mars 2015, une charte était signée par les 57 écoles sous tutelle du ministère de la Culture. « Si, dans les écoles supérieures d’art, comme dans le champ de l’enseignement supérieur en général, les conditions peuvent être propices au harcèlement et à toutes sortes de domination, elles créent aussi des contextes favorables pour les questionner et les combattre », promettait ce texte. A-t-il été appliqué ? S’est-il avéré efficace ? Les différentes révélations surgies dans le sillage de #MeToo, à l’automne 2017, laissent croire que non. Insuffisamment en tout cas. Difficulté à susciter les témoignages, quasi-impossibilité de fournir des preuves, omerta généralisée… De nombreuses raisons freinent le déclenchement de signalements et de procédures disciplinaires.

Pourtant, les universités ont, elles, enclenché le processus il y a…

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Article issu de l'édition N°1627