Publié le 4 février par le Palais Cambon, le rapport sur la gestion de la Cinémathèque française depuis 2016, date d'arrivée de son actuel directeur Frédéric Bonnaud, ne mâche pas ses mots : l'institution vivrait « dans un entre-soi » et la tutelle publique y serait reléguée au rang « d'observatrice ». « Ce n'est pas sain et ça ne permet pas de développer de mouvement en avant », précise le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici. Parmi les griefs formulés à l'égard de l'association fondée en 1936 et financée aux trois quarts par des subventions publiques (20 millions d'euros par an), figurent le non-aboutissement du projet d'un grand musée du cinéma pouvant rivaliser avec ceux de Turin ou Los Angeles, le manque de renouvellement de la direction,…
La Cinémathèque épinglée par la Cour des comptes et pour sa « résistance au changement »
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GARDEL Bertrand / hemis.fr.