Succès pour la 3e édition du salon Galeristes qui s’est tenue du 30 novembre au 2 décembre 2018, au Carreau du Temple, à Paris. Les 30 exposants ont rencontré 7 600 visiteurs, dont certains s’étaient déplacés en famille, ce que facilite ce salon à taille humaine qui a fondé sa réputation sur l’accueil et la convivialité, la diversité des propositions artistiques et l’accessibilité des prix (avec paiement possible en plusieurs mensualités). 250 ventes y ont été enregistrées, entre 150 et 100 000 euros. Stéphane Corréard, fondateur du salon, jubilait à chaque nouveau « dépucelage de collectionneur » (entendez premier achat), dont deux sur le stand de la jeune galerie dématérialisée OSP (ouverte en ligne au printemps 2018), dirigée par l’historienne de l’art Camille Viéville. Cette dernière proposait un solo show de Matthieu Cossé revisitant l’histoire de l’art avec une note d’humour, lequel a fait mouche auprès du public : dès 120 euros pour une gravure à petit tirage et à partir de 700 euros pour une œuvre originale (encre, aquarelle ou gouache). Présente depuis le début de Galeristes, la galerie lilloise Provost-Hacker était ravie d’avoir vu partir plusieurs œuvres de ses dix artistes présentés, avec un engouement particulier pour les dessins à l’encre de Chine d’Éléonore Deshayes qui a remporté le prix Canson 2018 (entre 400 et 2 000 euros pièce) et les céramiques en trompe-l’œil de l’Italien Davide Monaldi (entre 2 000 et 5 000 euros l’installation). « Galeristes est le seul salon où je ne vois pas le temps passer, rapporte son directeur Emmanuel Provost. Contrairement à d’autres foires, le stress y est complètement absent, comme si les enjeux étaient différents ». Pourvu que cela dure, sachant que l’édition 2019 de Galeristes se tiendra, toujours au Carreau du Temple, mais en octobre, en même temps que la FIAC.