Sous un soleil radieux, la foire consacrée au dessin contemporain a ouvert la saison printanière, avec des allées plutôt bien fréquentées. Certains stands ne dissimulaient pas l’attentisme ambiant, dû à une conjoncture plus morose que l'an dernier et à l'ADN local - on n'est pas à Art Basel, avec ses achats instantanés. Chez Georges-Philippe & Nathalie Vallois où l’on commente « un démarrage très tranquille », les émouvants dessins d’Emanuel Proweller (entre 2 500 et 22 000 euros) attendaient preneur à l’instar des beaux semainiers d’Alechinsky chez Lelong & Co. ou des virtuoses François Rouan chez Templon. À côté des collectionneurs fidèles bien…