Quelles sont les nouveautés de cette édition ?
Dès le départ, l'ambition de notre foire était de parler de l'Afrique et de ses ouvertures. Notre philosophie était de fédérer des artistes revendiquant un lien à l'Afrique, quelle que soit leur identité géographique. Cette année, nous poussons le message encore plus loin en explorant les axes Sud/Sud, le meilleur moyen de décentraliser ces scènes artistiques et de redessiner une carte de l'art contemporain : au lieu de mettre en son centre l'Europe et les États-Unis, nous partons de l'Afrique et ainsi apparaissent des circuits détachés de cette domination du Nord.
Quelles relations mettez-vous en évidence ?
Nous présentons des artistes que l'on ne s'attendrait pas à voir ici, de la Corée à l'Afrique du Sud, du Zimbabwe à l'Argentine, avec une…