Juin 2021. Submergée par les affluents de la Seine, la banlieue est tombée. Les hôpitaux, EHPAD et prisons sont évacués en urgence, tandis que les standards des pompiers et du SAMU sont saturés. Pire, comme en 1910, l’Alsace est sous l’eau et accapare une partie des secours nationaux. Le fleuve continue de monter, sans encore atteindre la capitale. Enfouis à proximité des nappes phréatiques débordantes, les réseaux techniques cessent de fonctionner. Les Franciliens sont privés de téléphone, d’Internet, de gaz, d’électricité et donc de banque, de métro, de chauffage, de système d’information ou de pompage pour l’eau dans les étages. La saturation des égouts provoque la remontée des eaux usées parfois contaminées aux hydrocarbures et polluants, faisant peser des risques sanitaires, bactériologiques et technologiques. Les écoles ferment, les livraisons n’alimentent plus la première ville de France. La Seine commence à se répandre dans les rues de la capitale, mais toujours aucun ordre d’évacuation. Les autoroutes et le périphérique sont fermés pour laisser un accès prioritaire aux secours. On parle déjà de 30 milliards d’euros de dommages. Les enjeux de sécurisation de lieux stratégiques comme les centrales nucléaires ou certains ministères réduisent encore…
Crue centennale : comment éviter la catastrophe ?
Comment les musées se préparent-ils au risque de la crue centennale ? Dans un scénario apocalyptique où les besoins du secteur culturel seraient vus comme secondaires, leur préparation à cette catastrophe exige un changement urgent de fonctionnement.