Cette année, dans plus de 25 lieux de Toulouse et de sa région, le Printemps de septembre propose un assemblage d’œuvres très différentes sous un titre unificateur, qui est une citation tirée de La Règle du jeu de Michel Leiris - « Fracas et frêles bruits ». Le directeur et commissaire général Christian Bernard souhaite exprimer « l’impuissance des œuvres à sauver le monde, malgré leur volonté de faire bouger les lignes » et montrer « l’émergence de nouvelles recherches et de points de vue liés à la multipolarité du monde ». Des sculptures étranges de Bruno Gironcoli, exposées dans une des salles du couvent des Jacobins, à l’exposition du musée Paul-Dupuy, « Le hibou aussi trouve ses petits jolis », sous le commissariat de Nina Childress, mêlant ses propres peintures de femmes à des œuvres oubliées du musée des Augustins et du Louvre, en passant par les recherches sonores de Tarek Atoui avec les sourds, exposées à Cugnaux dans le bâtiment du Quai des arts…
Le Printemps de septembre dicte sa règle du jeu
À Toulouse, la manifestation biennale propose un cru séduisant où s’entrechoquent néons de Sarkis, poèmes hip-hop et mémoire maori.