Le texte avait fait l’objet de polémiques virulentes de la part des opposants au droit d’auteur : les plus libertaires, tenants du « libre », opposants obstinés au droit d’auteur, ont tenu des arguments servant également la cause des plus libéraux, les hébergeurs et autres « GAFA » milliardaires. Et de fait, les grandes entreprises capitalistes du net s’en tirent pour partie avec les honneurs, puisque les hébergeurs ont utilement défendu leur position et refusé toute augmentation de leur garantie, ce à quoi le Parlement a acquiescé. Jean-Marie Cavada (député européen et défenseur de la directive, ndlr) s’est donc démené en vain de ce point de vue.
Ce texte prévoit une meilleure rémunération du droit d’auteur pour la diffusion des œuvres sur les sites de ce que le Parlement appelle les « géants de la technologie », comme Google, les plateformes YouTube…