À l’heure des queer
« Il faut parfois beaucoup creuser pour trouver un fil conducteur qui permette d’aborder l’histoire des minorités, qui ont pourtant toujours existé », explique James Brandon, responsable du département de la Diversité et de l’Inclusion à la Tate et commissaire de l’exposition « Fierce Queens », qui a eu lieu l’année dernière à la Queen’s House de Greenwich dans le cadre du mois de l’histoire LGBTQ. L’exposition, dont le titre audacieux reprenait le terme « reine », utilisé comme marque d’affection dans la communauté des drag queens, accueillait des spectacles de cabaret queer déconstruisant la notion de genre. Selon Brandon, il s’agirait de ne pas limiter ce type d’événements à quelques dates du calendrier mais de les intégrer pleinement dans la programmation et dans notre lecture de l’histoire de l’humanité, encore trop hétéronormée. « Il n’est pas toujours évident de trouver…