Selon une étude menée par l’université d’Anvers et publiée en mars dernier dans la revue scientifique Angewandte Chemie, les pétales des tournesols de Van Gogh connaîtraient un processus d’oxydation les condamnant à virer, à terme, du jaune au vert. Le peintre aurait en effet utilisé deux types différents de jaune de chrome (un pigment synthétique en vogue à l’époque), dont l’un est particulièrement sensible aux rayons UV. L’étude, portant sur un tableau daté de janvier 1889, a établi une véritable carte chimique de l’œuvre et démontré que les zones les plus affectées sont l’arrière-plan, les pétales et le cœur des fleurs. Le musée Van Gogh d’Amsterdam entend notamment remédier à cette menace (à moyen terme) par un éclairage plus doux (led).