La rencontre internationale qui s’est tenue vendredi 1er juin à l’UNESCO à Paris sur les restitutions s’est déroulée sous haute tension. Ouvrant la séance, le président du Bénin, Patrice Talon, a donné le ton en réitérant la revendication de la collection royale qui se trouve au quai Branly, à laquelle la France oppose un refus depuis des années. Les biens culturels d’Afrique, soumis à « l’asservissement » de musées qui sont autant de « milieux de répression », « n’attendent que de revenir dans leur environnement naturel », a-t-il proclamé. Il a touché au cœur du sujet en sommant les Occidentaux de ne pas évacuer « l’exigence de propriété », derrière les belles…
Restitutions : l’Afrique hausse le ton
L'appel d'Emmanuel Macron à rendre des œuvres à l'Afrique a libéré les discours dans une réunion à l'UNESCO.