Alors que la fermeture en octobre prochain, à Paris, de la Maison rouge, Fondation Antoine de Galbert, donne déjà à certains la larme à l’œil, celle du musée Dapper, en juin 2017, en avait déjà ému plus d’un. « Pour nous, au contraire, cette fermeture a été très stimulante ! », réplique Christiane Falgayrettes-Leveau, présidente de la fondation abritant le musée, créée en 1983 avec son mari Michel Leveau, décédé en 2012. Comme ce devrait être le cas, a priori, pour la Fondation Antoine de Galbert, les activités de Dapper n’ont pas cessé une fois fermées les portes de l’hôtel particulier du 16e arrondissement. Une cinquantaine d’expositions y ont été organisées de 1986 à 2017, avant qu’il ne soit vendu (pour une somme non révélée) afin de permettre à la fondation de poursuivre ses missions. En effet, sans subventions, la charge financière était devenue trop lourde et les visiteurs (de 40 000 à 60 000 par an selon les périodes) trop rares, face à une offre…
Comment la fondation Dapper se réinvente hors ses murs
La fondation Dapper, à Paris, a fermé ses portes en juin dernier, pour mieux poursuivre sa mission de diffusion de l’art africain. Une nouvelle orientation qui initie un nouveau rapport au public.