Du 1er au 4 février, la foire artgenève réunit une centaine d’exposants en arts moderne et contemporain dans l’environnement feutré de la cité helvétique. Nouveauté de cette 7e édition, la première bouture genevoise du PAD étend l’offre aux arts décoratifs, design et arts premiers. La ville qui comptait déjà sur la présence de galeries – dont le poids lourd Gagosian et depuis peu Pace gallery –, de collectionneurs de haut vol et de Christie’s et Sotheby’s, prouve à nouveau qu’elle ne manque pas d’attraits pour les acteurs du marché de l’art. En 2016, le pays représentait 2 % du marché de l’art mondial (selon The Art Market).
Genève s’était pourtant défaite de quelques atouts, notamment par l’instauration d’une plus grande transparence dans le secteur bancaire comme dans les ports francs. Régulièrement pointé du doigt, notamment lors des SwissLeaks, le sacro-saint secret bancaire suisse est aujourd’hui définitivement enterré (sauf pour les résidents suisses). Depuis le 1er janvier dernier, l’échange automatique de données fiscales avec nombre de pays étrangers, dont ceux de l’Union européenne, est effectif, en application d’une convention avec l’OCDE. Concrètement, les banques doivent transmettre sur demande les données de leurs clients aux administrations fiscales étrangères.
Quelles incidences sur le marché de l’art local ?
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