« Le lieu n’était pas chauffé, peu confortable. Concert et exposition étaient séparés par deux entrées distinctes, alors que le projet global est fluide. La Fanzinothèque [le plus important centre de valorisation et de conservation de la culture underground] n’était absolument pas mise en valeur », se rappelle Yann Chevallier, directeur du Confort moderne. Des travaux s’imposaient donc. Avec finesse et minutie, l’architecte Nicole Concordet a su inscrire son intervention dans l’édifice existant, et dans son histoire. Son vocabulaire simple de bois, verre et métal respecte l’ambiance de cette friche industrielle des années 1940, ancien entrepôt d’électroménager. La création de deux bâtiments répond au besoin d’une plus grande cohérence entre les activités du centre, qui se sont diversifiées au fil des ans et implantées au gré des possibilités. Désormais, le disquaire, les locaux techniques et les bureaux ont des espaces définis,…
À Poitiers, le nouveau dispositif du Confort moderne
Fermé depuis février 2016, le Confort Moderne rouvre ses portes demain, samedi 16 décembre. Un nouveau chapitre débute pour cette friche culturelle née dans l’esprit subversif des années 1980. Les travaux de réaménagement changeront-ils son identité ? Rien n’est moins sûr.